L’accord sectoriel ne figure pas non plus sur le site de Detic, mais l’association a publié un
communiqué de presse, dont il ressort que l’accord se composerait de 2 parties.
La première porterait sur « un monitoring scientifique actif de la problématique « générale » des microplastiques dans l’objectif de dégager, le cas échéant, des solutions concrètes au niveau des produits de consommation ».
La seconde prévoirait « une première action sectorielle qui consiste à substituer les microbilles de plastiques des produits cosmétiques à rincer (dentifrices inclus) pour fin 2019 ».
Toujours selon Detic, « les objectifs sont clairs ». L’association évaluera dès le début 2018 le nombre de références « Rinse-off » mises sur le marché belge ainsi que le nombre de ces références qui contiennent des microbilles de plastiques. L’objectif serait d’atteindre un pourcentage nul début 2020.
Notons encore que Detic déplore « le nombre de fausses informations qui ont circulé » sur cet accord, et rappelle « qu’un accord sectoriel est un contrat qui engage légalement les signataires pour atteindre les objectifs fixés ».
Il n’en reste pas moins que ces « fausses informations » auraient probablement été nettement moins nombreuses si l’accord avait été publié en bonne et due forme…