Le déconfinement confrontera les lieux de travail à de nouveaux défis de prévention. Un guide international évalue des mesures pour prévenir et contrôler le risque de contagion par le COVID-19 au travail, ainsi que les risques psychosociaux, ergonomiques et autres liés à la pandémie.
Une « deuxième vague de propagation du virus » pourrait déferler « si les mesures de protection suffisantes ne sont pas prises pour le personnel qui reprend le travail ». C’est l’Organisation internationale du Travail qui lance ce sombre avertissement. L’agence onusienne a sorti un nouveau rapport détaillé le 28 avril – la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Il a également édité une check-list en 30 points.
Il y va notamment de :

Le rapport traite aussi des aspects psychologiques, dont le risque accru de stress et de harcèlement.
Et il souligne l’importance d’une bonne prévention professionnelle en cas de travail à domicile. Pour le télétravail, il faut un équipement ergonomique, et on doit « fixer des limites entre l’activité professionnelle rémunérée et la vie
personnelle ». Dans la situation actuelle, il devrait « être possible d’adapter les cibles de performances, d’aménager ou de réduire les horaires de travail ou de prévoir des dispositions spécifiques en matière de congé pour les télétravailleurs qui doivent s’occuper de leur famille et assurer l’école à domicile ».
Pour l’OIT, les chargés de la prévention professionnelle se trouvent face à une tâche difficile mais cruciale. « Pendant une flambée, les praticiens de la sécurité et santé au travail jouent un rôle clé en facilitant l’accès des travailleurs et des cadres dirigeants à une information fiable pour favoriser la compréhension de la maladie, de ses symptômes et des mesures de prévention personnelles (étiquette respiratoire, lavage des mains, auto-isolement des personnes malades, etc.). » Ces praticiens « devraient aider les employeurs à effectuer l’évaluation des risques (identification des dangers infectieux et non infectieux et évaluation des risques associés ; adoption de mesures de prévention et de contrôle; suivi et examen); et à élaborer ou mettre à jour des plans de prévention, d’endiguement, d’atténuation et de redressement. »
Au Québec, une nouvelle « trousse COVID-19 » pour les employeurs et travailleurs contient entre autres une série d’aide-mémoires. S’adressant à tous les secteurs, les outils dans la trousse sont évolutifs. Il y a aussi des outils supplémentaires pour le secteur manufacturier, le commerce de détail et la construction. La trousse est téléchargeable, en français, sur le site de la commission de prévention québécoise CNESST. Bientôt, elle sera également disponible en application mobile évolutive sur Google Play et dans l’App Store.
Sources :
Face à une pandémie : assurer la sécurité et la santé au travail, OIT, 28 avril 2020.
Prévention et limitation de la propagation du COVID-19 au travail : check-list des mesures à prendre, OIT, 9 avril 2020.
Trousse COVID-19, CNESST.
Une « deuxième vague de propagation du virus » pourrait déferler « si les mesures de protection suffisantes ne sont pas prises pour le personnel qui reprend le travail ». C’est l’Organisation internationale du Travail qui lance ce sombre avertissement. L’agence onusienne a sorti un nouveau rapport détaillé le 28 avril – la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Il a également édité une check-list en 30 points.
Il y va notamment de :

Le rapport traite aussi des aspects psychologiques, dont le risque accru de stress et de harcèlement.
Et il souligne l’importance d’une bonne prévention professionnelle en cas de travail à domicile. Pour le télétravail, il faut un équipement ergonomique, et on doit « fixer des limites entre l’activité professionnelle rémunérée et la vie
personnelle ». Dans la situation actuelle, il devrait « être possible d’adapter les cibles de performances, d’aménager ou de réduire les horaires de travail ou de prévoir des dispositions spécifiques en matière de congé pour les télétravailleurs qui doivent s’occuper de leur famille et assurer l’école à domicile ».
Pour l’OIT, les chargés de la prévention professionnelle se trouvent face à une tâche difficile mais cruciale. « Pendant une flambée, les praticiens de la sécurité et santé au travail jouent un rôle clé en facilitant l’accès des travailleurs et des cadres dirigeants à une information fiable pour favoriser la compréhension de la maladie, de ses symptômes et des mesures de prévention personnelles (étiquette respiratoire, lavage des mains, auto-isolement des personnes malades, etc.). » Ces praticiens « devraient aider les employeurs à effectuer l’évaluation des risques (identification des dangers infectieux et non infectieux et évaluation des risques associés ; adoption de mesures de prévention et de contrôle; suivi et examen); et à élaborer ou mettre à jour des plans de prévention, d’endiguement, d’atténuation et de redressement. »
Au Québec, une nouvelle « trousse COVID-19 » pour les employeurs et travailleurs contient entre autres une série d’aide-mémoires. S’adressant à tous les secteurs, les outils dans la trousse sont évolutifs. Il y a aussi des outils supplémentaires pour le secteur manufacturier, le commerce de détail et la construction. La trousse est téléchargeable, en français, sur le site de la commission de prévention québécoise CNESST. Bientôt, elle sera également disponible en application mobile évolutive sur Google Play et dans l’App Store.
Sources :
Face à une pandémie : assurer la sécurité et la santé au travail, OIT, 28 avril 2020.
Prévention et limitation de la propagation du COVID-19 au travail : check-list des mesures à prendre, OIT, 9 avril 2020.
Trousse COVID-19, CNESST.
Auteur: Ian Graham
Publié 04-05-2020